Au-delà des conséquences humanitaires et géopolitiques dramatiques, la crise ukrainienne impacte directement le cours du baril de pétrole, et par suite, l’ensemble des carburants. Les utilisateurs de GNR, exploitants agricoles en tête, ont vu cette dernière semaine le prix du GNR s’envoler par rapport aux autres carburants, en raison d’une demande accrue par l’arrivée du printemps, donc le retour aux travaux et la fin des réserves de l’hiver
la FNSEA porte différentes propositions auprès du gouvernement, afin de permettre à tous les exploitants agricoles de continuer leur activité. En matière de trésorerie, nous demandons l’avancée du début de la campagne de remboursement de TICPE sur les consommations 2021, mais également le versement d’acomptes sur la TICPE acquittée sur les consommations 2022. Ces mesures devraient permettre aux exploitants les plus fragilisés de pallier l’urgence en matière d’achat de carburant. Pour autant, même hors taxe, le prix de revient final du GNR, pour l’exploitant, a explosé. Aussi la FNSEA demande également la prise en charge d’une partie du surcoût par l’Etat, à travers un « chèque énergie », sur le modèle de celui distribué aux particuliers fin 2021. Si la pénurie actuellement observée de GNR devait se confirmer, des demandes ont été formulées pour autoriser l’utilisation d’autres carburants : le gazole blanc, sous réserve d’un remboursement concomitant de TICPE (par voie d’acompte), et le fioul domestique, sous les mêmes conditions et en ne l’utilisant que dans les tracteurs les plus anciens pour les raisons évoquées.
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