L'ampleur de la crise agricole que nous connaissons est sans précédent. L'élevage, comme les filières végétales, sont largement et très durement touchés. Malgré la sévérité de la situation, nous sommes toujours debout, toujours mobilisés. Les paysans doivent se faire entendre. Alors que les Ministres de l'Agriculture européens se sont retrouvés les 1er et 2 septembre à Chambord, FNSEA et JA ont rassemblé les responsables de leurs réseaux départementaux à Lamotte-Beuvron.
Retour en vidéo sur cette journée JA - FNSEA de rassemblement syndical national, qui fut importante pour re-donner de l'élan et tracer des perspectives.
Prix, volume, qualité : tous les paramètres économiques sont rouge écarlate, depuis de trop longs mois pour beaucoup de filières. Dans le même temps, l'indifférence - ou pire - le mépris de certains acteurs économiques est insupportable. La répartition de la valeur ajoutée apportée par nos productions est clairement défaillante. Enfin, l'empilement de normes, la surenchère administrative, et la gestion calamiteuse de la PAC viennent aggraver la situation.
Voilà des mois que nous subissons cette situation intolérable. Mais nous ne lâchons rien, nous sommes sur tous les fronts. Plan d'urgence élevage, plan d'urgence céréales, allègement des charges, mesures d'accompagnement humain, étiquetage, comité des normes, approvisionnement local en RHF... L'ensemble du réseau FDSEA-JA est mobilisé au quotidien pour que la situation des agriculteurs s'améliore.
Un petit groupe de responsables lotois ont participé à ce rendez-vous syndical de rentrée, au sein d'une délégation régionale. C'est essentiel pour porter la spécificité de nos enjeux départementaux.
Ce meeting syndical national a porté des messages et des revendications fortes :
-> aux acteurs de la chaîne alimentaire : Appeler les opérateurs à la responsabilité sur les marges, Montrer notre détermination,
-> au gouvernement français : Exiger des mesures d'urgence appropriées, Sortir d'une gestion au coup par coup avec enfin un plan agricole ambitieux à moyen terme,
-> aux ministres de l'Agriculture de l'UE : Convaincre les pays voisins sur l'urgence de la crise de l'agriculture française, Dégager des moyens efficace de gestion de crise,
-> aux citoyens : Alerter sur la situation de l'agriculture qui ne cesse de se dégrader.
D'une manière générale, sur le plus long terme, la gravité de la situation appelle des changements profonds. Il faut revenir sur les fonctionnements agricoles historiques (fonctionnement des filières, mécanismes de marché, relations commerciales, politique agricole,...) et tracer de nouvelles perspectives.
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